Le 30 décembre 1973, le suédois Magnus Granhed prenait la remontée de Mörvikshummeln à Åre, en Suède, lorsqu’il a entendu un terrible grondement. Une avalanche venait tout juste de dévaler les pentes raides de Svartberget.
Il s’en est résulté un chaos complet. Personne ne savait combien de personnes, ni qui, avaient été emportées. « Nous avons commencé à chercher avec nos bâtons de ski », se rappelle Magnus. Par la suite, des sondes ainsi que des chiens d’avalanches sont arrivés sur le site, mais à l’époque c’était là les seuls moyens disponibles. Magnus se souvient se sentir « incroyablement démuni en sondant la neige avec mon bâton » dans un secteur de la taille de deux terrains de football.
Les recherches se sont continuées pendant des heures avant de retrouver et dégager deux skieurs, décédés. C’est à cet instant qu’il a pris sa décision de trouver une meilleure façon de localiser les victimes qui deviendra le Recco.
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Aujourd’hui le système équipe plus de 600 organisations de secours dans le monde et la majorité des centres de ski français d’importance en sont équipé.
Les victimes d’avalanche en hors piste et sans DVA représentent 25 % des accidents mortels en moyenne par an.
En l’absence de système éléctronique, seul le chien et les vagues de sondage peuvent permettre de retrouver les victimes ce qui s’avère statistiquement trop tard dans 80% des cas.
Le système Recco est, composé de deux parties : un détecteur RECCO® utilisé par les secouristes et en un ou plusieurs réflecteurs intégrés aux vêtements, casques, équipement de protection et chaussures des grandes marques de matériel de ski. Le réflecteur est fixé de façon permanente et ne nécessite ni formation, ni pile et fonctionne en permanence.
Les réflecteurs RECCO® n’empêchent pas le déclenchement d’une avalanche, ni garantissent la localisation ni la survie d’une personne perdue ou ensevelie, mais permettent aux secouristes de localiser précisément une personne.
Plus d’infos sur Recco.com et sur le site de l’ANENA