Tout est parti d’une photo découverte par Thomas Delfino dans un livre de montagne. Zabardast est une production Picture Organic Clothing, en association avec Almo Film et réalisée par Jérôme Tanon. Et ce n’est pas un film de glisse traditionnel.
C’est le carnet de voyage d’une aventure humaine, une expédition de freeride au coeur du Karakoram au Pakistan (direction la la Biacherahi Tower) partagée par Léo Taillefer, Thomas Delfino, Zak Mills, Hélias Millerioux, Pierre Frechou, Julien Nadiras, Yannick Graziani et Jérôme Tanon.
À la conquête d’une des plus belles montagnes à skier du globe, s’élevant à 5.880m, le groupe nous présente, à mi-chemin entre himalayisme et freeride, une expédition de 5 semaines, touchante, sincère, humaine.
Et Zabardast est désormais disponible en libre accès sur YouTube, pour le plus grand bonheur de ceux qui l’auraient manqué ou qui souhaiteraient s’y replonger le temps d’une petite heure.
Deux questions à Jérôme Tanon sur le film
Un moment particulièrement marquant ?
La journée où l’équipe a attaqué la face mythique de la Biacherahi Tower. C’était une journée à marquer d’une pierre blanche. Du matin au soir, le temps était suspendu, nos yeux rivés sur cette face verticale et impossible.
De quelle manière souhaites tu raconter cette histoire au public ?
J’ai demandé à tous les membres de l’équipe d’écrire un journal intime tout au long de l’expédition. Ils se sont vite prêtés au jeu et ont adorés l’idée de ramener leurs récits en souvenir. La narration du film se base sur ces pensées intimes.
Les paysages et la musique jouent un rôle crucial également. Le défi technique de filmer dans ces conditions extrêmes n’a pas permis de faire tout ce que nous avions planifié. Il a fallu pas mal bricoler avec les images ! J’espère simplement que ça sera honnête et touchant.
On flippe pas mal pour les personnages aussi ! Je me suis inspiré de films de guerre pour le montage, et tout particulièrement de «La Ligne Rouge», que j’ai montré aux cameramen Pierre Fréchou et Julien Nadiras. Ils étaient dans des conditions extrêmes pour filmer, ils se sont usés jusqu’à l’os et ont réussi à ramener de superbes plans. Impossible de se rapprocher du film de Terrence Malick bien entendu, mais on peut retrouver l’ambiance film de guerre poétique dans Zabardast. La musique composée spécialement par Jonathan Saguez se rapproche également de cet univers.