Chamois de Besançon : un serial killer toujours en liberté

Terreur dans le Jura. Après avoir agressé deux joggeurs à proximité de Besançon, un chamois fou furieux va être tué nous apprend L’Est Républicain.

Les attaques ont eu lieu sur les hauteurs de Besançon (Doubs) en juin et en août. Et les autorités affirment aujourd’hui qu’il est grand temps de mettre fin à cette incongruité. Le comportement de l’animal est jugé « aberrant », mais il faut encore l’identifier pour mettre fin à ce qui est devenu un risque pour les joggeurs.

Ce comportement « aberrant et agressif d’un chamois a été signalé à plusieurs reprises dans un secteur compris entre les lieux-dits Tarragnoz, Creuse, Trois Châtels, sur la commune de Besançon » mentionne la préfecture du Doubs. De surcroît, relève l’arrêté, « les attaques de ce chamois ont provoqué des blessures sérieuses sur au moins deux personnes ».

Guillaume passait presque pour un « mytho » pour ses potes

Une des victimes, Guillaume, a raconté à L’Est Républicain avoir été touché par les cornes de l’animal à l’arrière d’une cuisse, et avoir réussi à repousser l’agresseur avant de se voir octroyer huit points de suture. Guillaume passait presque pour un « mytho » pour ses potes ! « Ça n’a pas été évident de leur expliquer que je m’étais fait agresser par un chamois pendant mon footing. » dit-il.

Max lui, un autre joggeur, s’en tire avec douze points de suture. « Dans mon esprit, je voyais plutôt le chamois comme un animal craintif » assure t-il.

Après le signalement d’un troisième événement similaire, qui n’a pas provoqué semble t-il de blessure, la préfecture du Doubs​ a décidé d’autoriser le prélèvement de l’animal. Comprenez sa mort. Un lieutenant de louveterie a été missionné pour ce faire.

D’habitude, ce sont les chamois qui sont victimes d’agressions, que ce soit de la part d’animaux, ou de chasseurs.

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