A l’approche de la sortie de son documentaire Free Solo, Alex Honnold s’est entretenu avec National Geographic. L’homme qui a escaladé El Capitan sans utiliser de cordes est aujourd’hui une célébrité, et ce avant même que le film sur cette ascension ne soit sorti.
La bande-annonce de Free Solo
Et c’est une situation inhabituelle pour Alex Honnold, car ce grimpeur un peu timide et réservé est désormais au centre de l’attention.
Dans l’interview, Alex Honnold discute d’un large éventail de sujets, dont l’escalade au Yosemite n’est pas le moindre (lire : El Cap / The Nose : Caldwell et Honnold passent sous les deux heures !) Il l’appelle son « endroit préféré dans le monde » et le loue pour ses « faces grandes, propres, pures et parfaites ».
Comparaisons entre l’escalade au Yosemite, au Maroc, en Europe et en Asie
Mais il dit aussi qu’il n’est pas nécessaire d’être un grimpeur de classe mondiale pour aimer le parc, car il a aussi parcouru la plupart des sentiers et les trouve aussi exceptionnels. Surtout ceux qui ont été déclassés par les rangers, car s’ils sont abandonnés, ils sont souvent plus sauvages et difficiles.
D’autres sujets de conversation incluent des comparaisons entre l’escalade au Yosemite et au Maroc, ainsi qu’en Europe et en Asie. Honnold discute de la différence entre les rochers dans différentes parties du monde.
Il dit qu’il a désormais mis en place de nouvelles voies sur chacun des sept continents, ce qui est quelque chose que peu de gens peuvent également revendiquer.
Le trac en public, bien plus qu’en free solo
En dix ans, il est passé du statut de grimpeur dans le Yosemite à celui de célébrité dans le milieu de l’escalade et cela lui a ouvert des portes auxquelles il ne s’attendait pas. Grâce à cela, il a pu grimper dans des endroits comme la Jordanie, la Patagonie, l’Antarctique et bien d’autres.
Alors qu’il a escaladé certains des plus importantes falaises du monde, parfois sans cordes, on pourrait penser que Alex Honnold n’a pas peur. Mais dans l’interview, il révèle qu’une chose lui donne encore des sueurs froides : parler en public.
Alex Honnold dit que la situation s’est améliorée par rapport à ce qu’elle était au début, mais que cela reste quand même un peu effrayant pour cet homme qui se sent plus à l’aise sur une falaise de granit que face à la foule.
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