Nouvelle voie italienne sur les falaises d’Oman

Après neuf ans d’absence, Simone Pedeferri et Matteo Della Bordella ont recommencé à grimper ensemble. Le résultat ? “Vacanza (R)omane” Une nouvelle voie dans les montagnes ensoleillées de la péninsule arabique : 450 mètres, avec difficulté jusqu’à 8a et 7b/7b+ en passage obligatoire.

Itinéraire de la voie (Ph: Arianna Colliard / Archivio Ragni della Grignetta)

Matteo Della Bordella dit :

« Dans l’océan de parois rocheuses disponibles, nous n’avions que l’embarras du choix quant à l’endroit où essayer d’ouvrir une nouvelle route. L’idée partagée était d’ouvrir une belle et exigeante voie d’escalade, préférant la recherche des parties de rocher les plus compactes et les plus attrayantes pour l’escalade libre plutôt que le fait de suivre les lignes de faiblesse de la paroi, grimpable peut-être avec un style plus propre, mais au prix de la difficulté, de l’exposition et de la montée.

L’équipe. Depuis la gauche : Arianna Colliard, Stefano Caligore, Matteo Della Bordella e Simone Pedeferri (Ph: Arianna Colliard / Archivio Ragni della Grignetta)

Non pas parce qu’un style est meilleur qu’un autre, mais simplement par choix du type d’expérience que nous voulions vivre à ce moment.

Après avoir choisi le mur, c’est-à-dire la paroi nord de Jabel Kawr, situé juste au-dessus du petit village d’Al Kumeira, nous nous sommes immédiatement mis au travail et nous nous sommes lentement frayé un chemin sur le revêtement de calcaire qui nous a fait découvrir, étape par étape, notre ligne de montée.

Simone Pedeferri (Ph: Arianna Colliard / Archivio Ragni della Grignetta)

L’ouverture de la voie nous a pris 4 jours et il a fallu une cinquième journée pour la libérer.

Il en est ressorti un parcours de 450 mètres, dont nous pouvons être plus que satisfaits de la qualité de la montée, de la ligne suivie et de la position des spits. Chacun d’entre nous a été capable de faire ce qu’il pensait pouvoir faire en suivant son instinct et son style d’escalade, c’était un bon travail d’équipe.

C’est un parcours que je recommande de répéter, recommandant évidemment le fait que, c’est un terrain d’aventure qui demande de l’expérience dans l’évaluation de la ligne et de la maîtrise dans la gestion des difficultés présentes ».

Pas de hauteurs himalayennes ou de tempêtes patagoniennes donc cette fois pour les deux grimpeurs. L’expédition, qui a vu l’implication de Matteo Della Bordella, Simone Pedeferri, Arianna Colliard et Stefano Caligiore, a eu comme destination les murs ensoleillés d’Oman, au sud de la péninsule arabique.

Une région encore peu connue et explorée par les grimpeurs mais qui semble offrir des possibilités intéressantes.

C’est la deuxième expédition que les deux grimpeurs mènent ensemble, après celle du Groenland il y a neuf ans.

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