Printemps sur l’Everest : 807 grimpeurs sur le toit du monde, un record

807 grimpeurs ont atteint le sommet du mont Everest en mai de cette année. Un record. Et de nombreuses premières ont été réussies. C’est un temps exceptionnellement clément sur le toit du monde qui a permis à ce nombre impressionnant d’alpinistes d’atteindre le sommet de 8 848 mètres.

L’Everest – qui chevauche la frontière entre le Népal et la Chine – a vu venir vers son sommet 563 personnes en provenance de la voie sud (Népal) et 244 du nord, depuis le Tibet. Le précédent record du nombre d’ascension datait de 2013, avec 665 summiters.

Deux Sherpas népalais ont battu leur record du nombre d’ascension par un homme et une femme, respectivement pour la 22ème et la 9ème ascension.

Série de records

L’Australien Steve Plain est devenu l’homme qui a atteint le plus rapidement la plus haute montagne de chacun des sept continents avec une arrivée au sommet de l’Everest le 14 mai, battant neuf jours le record précédent. Dans le même temps, une Népalaise de 28 ans a réalisé l’ascension Everest, Kangchenjunga, Lhotse en 26 jours.

La montagne a également coûté la vie à cinq alpinistes, dont un guide Sherpa expérimenté qui est tombé dans une crevasse lors d’une opération de secours réalisée avec un hélicoptère.

L’Everest attire des centaines de montagnards chaque printemps, quand une fenêtre de beau temps s’ouvre entre la fin avril et la fin mai, provoquant une véritable course au sommet.

Crainte de saturation

La crainte d’une saturation de la montagne est de plus en plus forte. Avec son corolaire d’empreinte environnementale négative en plus des conditions de sécurité.

Chaque année, les alpinistes génèrent des tonnes de déchets, dont plus de 25 kilos de déchets humains par personne. Une fraction seulement de ces déchet est redescendu de la montagne.

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