Récit et photos : un Marathon du Mont Blanc 2018 sous le soleil

Un défi entre copains, c’est comme cela que l’aventure a commencée. Il y a déjà eu l’incertitude du tirage au sort,  cette course est tellement prisée de par le monde que le club des sports de Chamonix doit procéder à des tirages au sort parmi les milliers de demandes.

Par chance le tirage a été favorable pour notre petit groupe. On s’est donc appliqué à l’entrainement dans notre Champagne peu vallonnée, participation aux différents trails de la région, trail de Berru, trail du pays d’Argonne, trail de Bouzy, …

On est arrivé le vendredi soir, l’occasion d’encourager les coureurs du 90km qui arrivent au compte goutte incroyablement frais ! Ils sont parti le matin même à 4H00, ceux qui arriverons pendant la nuit le serons surement moins !

Pas mal de monde mais organisé aux petits oignons

Le lendemain récupération  du dossard avec vérification du matériel, il y a pas mal de monde mais c’est organisé aux petits oignons, ça va vite. Passage par le salon avec de nombreux exposants et nombreuses animations.

Et nous voilà dimanche matin sur la ligne de départ de ce marathon, 7H00 du matin, le ciel est au beau fixe et sous sommes entouré de plus de 2300 autres coureurs ? En première ligne une belle brochette de pros, le retour de Kilian Jornet (qui ira loin), Thibaut BARONIAN, Xavier THEVENARD, Stian ANGERMUND-VIK, Marc LAUENSTEIN, Aritz EGEA, Ruth CROFT, Ida NILSSON, Eli GORDON, … Bref les élites du GoldenTrailSeries.

Nous avions soigneusement étudié le profil de la course pour ne pas être piégé par les bouchons par les barrières horaires et surtout bien gérer les difficultés.

La montée des Posettes, là on sort les bâtons

Une première partie de 17km et 639m de D+ qui nous emmène à Vallorcine, première partie encore à l’ombre plutôt roulante( tout est relatif, roulant vis-à-vis de ce qui nous attendait), quelques ralentissements mais rien de bien méchant.

Puis vient la montée des Posettes, la première difficulté de 1000m de D+, là on sort les bâtons et on trouve vite un bon rythme de marche. Et oui ce marathon est en réalité un trail de montage, un vrai ! On court quand on peut, on marche, on gère surtout l’effort qui va être long !

L’esprit Trail est bien là, ca discute et blague entre les coureurs, poses photos, …Une super ambiance avec beaucoup de spectateurs, des musiciens, prêt de 500 bénévoles aux petits soins !

Arrivée au col des Posettes, ravitaillement, mais l’ascension n’est pas terminée ! il faut encore monter jusqu’à l’aiguillette des Posettes. Je suis impatient de basculer vers la descente car c’est le point culminant de la course, 2201m et c’est la mi-course.

Soleil au zénith et une  chaleur omniprésente

La vue depuis le col puis vers l’aiguillette est magnifique.

teurs étaient nombreux  pour nous encourager, puis nous avons attaqué la longue montée vers Flégère en passant par le Bechar. Le soleil au zénith et une  chaleur omniprésente ont fait beaucoup de dégâts, de nombreux coureurs assis sur les rochers, des attroupements autour des ruisseaux, bref tout le monde souffre.

On nous accueil à Flégere avec des cruches d’eau fraiche pour nous arroser la tête, revigorant.

Un coup au moral

On nous annonce encore 5km pour relier l’arrivée alors que toutes les montres indiquent environ 39km de course, ça donne un coup au moral mais on n’est plus à ça prêt, c’est décidé on ira au bout !

Le reste est plus roulant avec quelques passages de névés et enfin l’arrivée ! Face au Mont Blanc c’est majestueux !

Avec maintenant quelques jours de recul, nous n’étions pas suffisamment armé pour autant de dénivelé, il ne vaut pas négliger l’entrainement sur ce point mais pas facile quand on vit dans une région plutôt plate !

Les résultats

Revivez la tête de la course avec les commentaires de Thibaut Barronian.

Pour aller plus loin

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